Un chemin d'enfance
Compl. Titre  une lecture de Jean-Baptiste Camille Corot, 'Une route près d'Arras', 1855-1858, Musée des beaux-arts, Arras
Auteurs   Alloy, Marie (Auteur)
Edition  Ed. Invenit : Ennetières-en-Weppes , impr. 2012
Collection   Ekphrasis
Collation   1 vol. (52 p.)
Illustration   ill. en coul., couv. ill. en coul.
Format   21cm
indice Dewey   750
759.4
ISBN   978-2-918698-29-6
Prix   10 EUR
Langue d'édition   français
Sujets   Corot : Camille : 1796-1875 : Environs d'Arras, chaumière au bord d'une route
Thèmes   Témoignages
Peintures
Pas-de-Calais
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Vimy 1168006286114 R ALL Adulte / Disponible
Résumé : Il y a un seul maître, Corot. Nous ne sommes rien en comparaison, rien . Dernier représentant du néo-classicisme ou précurseur de l’impressionnisme ? Le jugement prononcé par Claude Monet sur Camille Corot semble trancher ; pourtant, qualifier l’œuvre de ce peintre au carrefour de deux doctrines et de deux esthétiques si distinctes, qui impressionna Van Gogh tout autant que Picasso, n’est pas tâche aisée. Né à Paris en 1796 dans une famille de commerçants aisés, il obtient de ses parents en 1822 une rente annuelle qui lui permet de poursuivre une carrière de peintre. Sous l’influence d’Achille Michallon puis de Jean-Victor Bertin, Corot sera l’un des premiers à travailler à Barbizon. Toujours à la recherche de paysages, il se rend par trois fois en Italie et parcourt la France. Il séjourne régulièrement à Arras et Douai où il se lie d’amitié avec Constant Durilleux, qui lui enseigne la technique du cliché-verre. À partir de 1850, sa peinture évolue et devient plus sensible , réminiscence de souvenirs qu’il traduit par des halos argentés ou dorés. Corot marqua également les esprits par sa générosité : en 1872, il offre à Honoré Daumier, devenu aveugle et sans ressources, une maison à Auvers-sur-Oise. Camille Corot s’éteint en 1875 à Ville-d’Avray. Marie Alloy promène son âme et ses souvenirs le long de cette lumineuse Route d’Arras peinte par Camille Corot et exposée au musée des Beaux-Arts d’Arras. Elle entre dans ce paysage semblable à ceux de son enfance où pour la première fois elle apprit à regarder en peintre, et nous livre une écriture feutrée, mélancolique, à l’image des halos de gris et d’or qui caractérisent la peinture de Corot. Nous l’accompagnons volontiers, le temps d’une lecture, le temps d’un détour, puisque la route témoigne d’une humanité qui se prolonge en nous .
Notes : Bibliogr. des oeuvres de M. Alloy, 2 f.